lundi 27 août 2018

Changements climatiques : l’Afrique paiera au prix fort la dette des pays industrialisés


Changements climatiques : l’Afrique paiera au prix fort la dette des pays industrialisés

(Ecofin Hebdo) - Sécheresses prolongées, vagues de chaleur fréquentes, désertification rampante, tempêtes dévastatrices, perturbation des précipitations, montées des océans... Les phénomènes extrêmes liés au changement climatique pourraient amputer le PIB de l’Afrique de 2 à 4 % d’ici 2040 et de 10 à 25 % en 2100. Le continent, qui contribue pour moins de 4 % aux émissions mondiales de gaz à effet de serre, paiera l’addition des pays industrialisés, au risque de voir ses rêves d’émergence anéantis. Zoom sur une injustice criante.
Lors de la 21è conférence internationale sur le climat (COP 21) tenue à Paris en 2015, les Etats du monde se sont mis d'accord sur le maintien du réchauffement climatique sous 2 °C par rapport à la révolution industrielle d’ici 2100.
Dans son dernier rapport annuel sur l'action climatique mondiale, publié à quelques jours de la COP 23 tenue à Bonn en novembre 2017, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a cependant estimé que l'écart est «catastrophique» entre les promesses nationales de limiter les émissions de gaz à effet de serre et les réductions qu'il faudrait opérer pour maintenir le réchauffement en dessous de 2°C. En effet, même si les divers pays de la planète respectent leurs engagements pris à Paris, le mercure devrait grimper de plus de 3 °C à «l’horizon 2071-2100 ».
Dans les deux cas, la planète se dirige donc vers un réchauffement de plus de 3°C par rapport à l'ère préindustrielle, avec son lot annoncé de phénomènes climatiques extrêmes.
la suite de l'article ici

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